Le commissaire-priseur organise et anime des ventes aux enchères publiques, volontaires ou judiciaires. Il expertise, catalogue et met en valeur des biens pour les adjuger. Mais combien gagne-t-il réellement ?

Salaire moyen d’un commissaire-priseur

Le revenu moyen d’un commissaire-priseur est estimé à environ 65 760 € brut par an, soit environ 5 480 € brut/mois (≈ 4 260 € net/mois).

Grille salaire commissaire-priseur selon l’expérience

Statut / Expérience Salaire brut mensuel Salaire net mensuel
Commissaire-priseur débutant (0-2 ans) 3 000 € à 3 750 € 2 300 € à 2 800 €
Commissaire-priseur confirmé (3-7 ans) 4 500 € à 6 000 € 3 500 € à 4 700 €
Commissaire-priseur sénior (8-15 ans) 6 500 € à 8 000 € 5 000 € à 6 200 €
Associé / renommé (+15 ans) 9 000 € à 12 500 € 7 000 € à 9 700 €

Facteurs influençant la rémunération

  • Type de ventes : les ventes judiciaires (liquidations, saisies) rapportent moins que les ventes volontaires prestigieuses (art, bijoux, design).

  • Notoriété & réseau : la réputation de l’étude et le carnet d’adresses des acheteurs internationaux font grimper les honoraires.

  • Statut : salarié d’une maison de ventes = fixe ; associé ou gérant d’étude = part des commissions.

  • Spécialisation : art contemporain, automobile de collection ou grands crus = forte valeur ajoutée.

Évolution et perspectives

Avec l’expérience, un commissaire-priseur peut devenir associé d’une maison de ventes, se spécialiser dans un domaine de niche, ou diriger un hôtel des ventes reconnu. Les revenus peuvent alors dépasser les 150 000 € brut/an.

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FAQ

Quelles études pour devenir commissaire-priseur ?

Il faut obtenir une licence de droit et une licence d’histoire de l’art, réussir un examen national puis effectuer un stage professionnel de 2 ans avant l’agrément officiel.

Quel est le salaire net d’un commissaire-priseur ?

Un débutant touche entre 2 300 et 2 800 € nets par mois. Avec l’expérience, le salaire monte à 5 000–6 200 €, et dépasse 9 000 € nets pour les associés réputés.

Est-ce difficile de devenir commissaire-priseur ?

Oui, l’accès est sélectif : il faut réussir deux licences, un concours exigeant et un long stage. De plus, le métier demande une solide culture générale, de l’aisance orale et du charisme.

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